page précédente : Ecolieux- Ecovillages- Tropiques | wp.Savoirplus.org
Le Projet d’un Ecocentre (écovillage, écolieu) à Madagascar est lancé pour 2015. Ce n’est pas un projet de grande envergure mais plutôt un pied à terre organisé à mettre en place dans la joie et la bonne humeur : association formelle ou informelle à créer.
Je parle dans la page précédente d’un terrain que j’ai à disposition à Madagascar.
Nous sommes maintenant en 2015 et un nouveau président a été élu à Madagascar il y a 1 an. La société malgache est encore sens dessus-dessous et la sécurité n’est pas au top, loin de là mais on peut penser que les choses peuvent peu à peu s’arranger. J’ai une proposition à faire pour développer le terrain que j’ai à Madagascar en écocentre. Ce terrain se situe en brousse, en bord de mer (plage à 300m environ), prés d’une petite ville de la côte Est. La route principale est au bout du chemin, à 800m environ et le canal des Pangalanes 300m plus loin de l’autre côté de la route. Il y a beaucoup à apporter à la population ou au moins à ceux qui se rapprocheront de notre centre. On peut aider à développer le coin. Pour cela, j’ai besoin de gens de bonne volonté, à la recherche de l’éveil ou de spiritualité mais aussi capables de maîtriser certaines technologies, cultures ou commerces et autres à voir. La bonne volonté ne suffira pas, des finances seront également nécessaires. J’appelle ceux qui sentent correspondre à ces profils afin d’en discuter et préparer un plan d’organisation.
Voici une vidéo filmée par ma femme en août 2014 : on a pu se débrouiller pour financer son voyage: la vidéo présente le terrain en question et je vous invite à la regarder si le projet vous intéresse. Les priorités sont de créer un habitat sympa individuel ou collectif avec point d’eau et sanitaires valables ainsi qu’un potager ou cultures permettant des échanges et aussi des plantations de fruitiers : mon ami voisin Augustin (que vous pourrez voir sur la vidéo) prépare en ce moment une apiculture et quelques plans de riz. Il a même déjà construit une case collective (ce n’est pas celle qu’on voit sur le film, c’en est une autre, plus grande) mais à laquelle il nous manque des finances pour la finir : cette case peut permettre à certains d’y loger s’il ne sont pas très regardant sur le confort et la sécurité. On peut aussi camper sur place ou loger en hôtel dans la ville voisine à 2 km.
– See more at: http://wp.savoirplus.org/voyages-espace/ecolieux-ecovillages-tropiques/#sthash.rDXAUcMl.dpuf
Quelques précisions climatiques au sujet de l’endroit : climat tropical humide, les températures maximales/jour moyennes autour de 25 degrés en hiver (juillet-août) et autour de 31 degrés en été (décembre-janvier-février), enlever quelques degrés pour les minimales. On peut redouter les cyclones qui ne sont pas rares (période cyclonique de décembre à avril). Lors des cyclones, les températures peuvent baisser et en général les précipitations sont importantes et durer quelques jours. En hiver, même à moins de 25 degrés on peut transpirer pas mal à cause de l’humidité ambiante.
Au sujet du sol : le sol est assez riche sur ce bord de mer, la terre est du type sablonneuse, la végétation est assez exubérante sur tout le littoral Est sauf au Sud. On trouve de l’eau en principe à quelques dizaines de centimètres de profondeur voire même en surface parfois. L’altitude du terrain est de 5 à 7 m.
Eau et électricité : les habitants utilisent des pompes à main relativement simples à mettre en place et pas trop chères : le truc, c’est d’éviter de se la faire voler. il devrait être facile de mettre en place un système d’assainissement pour avoir de l’eau potable ou presque potable (filtre à sable) en finalisant avec du MMS1 (voir sur internet). en ce qui concerne l’électricité, je pense en premier lieu à des panneaux solaires mais on peut aussi par la suite envisager un groupe électrogène à faible pollution ou bien une génératrice style pédalage remplissant des batteries 12V type voiture : toutes les bonnes idées seront retenues.
Construction des logements : on peut copier les habitations locales ou bien innover en pensant à se protéger des cyclones (vents possibles supérieurs à 200 km/h). Je pense aussi à la construction en « sacs de terre » : les sacs sont en plastiques ou toiles de jute ; on remplit les sacs de la terre ou sable trouvé sur place et on les empile en faisant en sorte de les accrocher les uns les autres ; ce peut être une bonne idée pour les cyclones, juste il faut penser à surélever le sol intérieur à cause des précipitations importantes parfois ou construire sur un promontoire… voir comme exemple : http://architexte.wifeo.com/maisons-en-sac-de-terre.php .
En attendant vos messages…
Thierry
Suppléments:
le 11/02/2014
Si vous avez visualisé la vidéo, vous avez pu voir que 2 petits plants de litchis ont été mis en terre, ils ne donneront pas avant plusieurs années. On peut également voir que les goyaves poussent naturellement à l’état sauvage sur le terrain, on doit faire en sorte de soigner au mieux ces plants naturels et les développer : les goyaves sont des fruits très riches en vitamine C.
On prévoit de planter des ananambo (moringa oleifera), l’arbre magique duquel on peut tirer de nombreuses ressources. Par la suite, nous ferons en sorte d’avoir tout un panel d’arbres fruitiers locaux comme 2 ou 3 avocatiers, 1 arbre à pain devrait suffire, une dizaine de papayers, des cocotiers etc… et un petit potager.
Un des premiers objectifs à atteindre, c’est de récolter des noix de coco et de fabriquer de l’huile de coco, de l’huile de coprah ou un type de monoï malgache, afin d’en faire des produits échangeables. Pour cela, nous devrons viser la construction d’un laboratoire sur place, à dimension familiale bien-sûr. Par la même occasion, nous verrons la production de miel d’Augustin et si elle représente aussi un produit échangeable, nous nous en occuperons, quitte à collecter d’autres apiculteurs du coin.
Nous pourrons recevoir des étudiants, représentants d’entreprises ou aventuriers désirant donner un coup de main tels des stagiaires, à prix modeste pour le gîte et le couvert (de l’ordre de 3 à 500 euro/15 jours): cela leur permettra de participer et observer la vie sur place sur le camp.
Si vous savez où je peux faire connaitre ce projet, n’hésitez pas à me dire, ou bien de placer l’adresse de cette page par vous-même sur votre site ou dans un forum intéressé.
Merci.
Poster un Commentaire