Une technique de guérison

Aimeriez-vous connaitre une technique de guérison que vous puissiez appliquer par vous-même ?

Tout ce dont je pourrais vous parler n’a rien à voir avec un don particulier. Le seul don que vous pourriez développer avec bénéfice serait votre communication et votre volonté d’aider. Non ! pas de dons à avoir, juste à comprendre et à s’entraîner sur les techniques dont je vous parlerai et comprendre le fonctionnement de l’Esprit humain.

Technique 1.

La technique basique, c’est de faire parler la personne au sujet de ce qui la tourmente.

Demander brièvement de quoi la personne souffre. Demander lui de donner un nom ou un titre à cette souffrance. Puis emmener la personne à repérer le début de la maladie, de la blessure, de la sensation, du sentiment désagréable : vous pouvez employer le nom ou le titre qu’elle vous a donné. Lui demander ce qui s’est passé à ce moment, quelle était la situation qu’elle vivait alors, juste avant qu’elle remarque sa souffrance.

Vous devez être à l’écoute et vous devez comprendre la personne, vous devez faire attention à sa communication. Vous devez la diriger et la maintenir dans cette zone de temps afin qu’elle sorte le maximum qu’elle ait à dire. Laissez la, par moments, revenir plus prés du présent, puis ramenez la au début et dîtes lui comme si c’était la première fois de vous dire ce qui s’est passé. Ne parlez pas à sa place. Essayer de savoir si l’incident dont on parle commence plus tôt : vous voulez savoir s’il y a un début antérieur et si oui, la laisser parler de ce qu’elle a subi : régulièrement, cherchez à savoir s’il y a un début antérieur à ce qu’elle a déjà dit. S’il arrive que la personne parle d’un incident qui semble antérieur à celui que vous avez commencé à traiter, laissez faire et cherchez également à trouver le début de ce nouvel incident . Ne cherchez pas par vous-même un incident antérieur, ce n’est pas la même technique, cherchez le début, le tout début de l’incident : c’est là où se situe le changement de considération.

Ne pas évaluer du tout ses réponses, surtout pas ! Votre travail consiste juste à la faire parler, pas à lui dire ce que vous en pensez. Incitez la gentiment à en dire plus surtout si elle n’ose pas, soyez curieux à son sujet. Accusez réception de ses dires afin qu’elle sache qu’elle est écoutée. Si vous voyez que vous sortez du sujet, ramenez la tranquillement vers l’incident.

En fait le résultat que vous cherchez à atteindre, c’est que la personne change de considération concernant son état, vers le mieux, bien entendu. Cela se fera par le fait que la personne voit ce qui lui est arrivé et qu’elle peut le raconter à une personne de confiance, ce qu’elle n’a pas pu faire à l’époque. Alors si vous voyez la personne sortir une considération subitement, avoir une prise de conscience et qu’elle semble changer en mieux, vous y êtes, vous avez atteint le but de la séance, accusez réception et terminez en douceur.

Vous pouvez créer un environnement plus adéquat si la personne est assise confortablement dans un fauteuil et si vous lui demandez tranquillement de fermer les yeux pour la séance : par exemple, vous dîtes « je vais compter jusqu’à 8 et je veux qu’à 8 vous fermiez les yeux, d’accord ? » ou quelque chose comme ça. Pour finir la séance vous pouvez faire de même en la laissant prendre son temps pour se lever, vous pouvez lui demander la date d’aujourd’hui et l’heure qu’il est. Pendant la séance, vous devez prendre des notes : les questions que vous posez, les réponses que vous obtenez, les silences, notez l’heure de temps en temps et éventuellement des réactions du corps ou des émotions visibles. Aprés la séance, ne parlez pas du contenu, de ce qui a été dit : parlez de choses de la vie courante. Si vous voyez que la personne revient sans arrêt sur le contenu de la séance, alors il faut la remettre en séance au plus vite, cela signifie que quelque chose n’est pas terminé.

Pendant la séance, votre travail est de faire en sorte que la personne traverse son incident. Ainsi, même si elle pleure, semble agitée ou autre, il faut continuer, c’est le signe qu’il y a réellement des choses importantes qu’elle a refoulé et qu’elle a besoin de sortir. Si vous arrêtez la séance au milieu d’une charge émotionnelle, la personne risque d’être bloquée dedans donc ne faîtes pas ça ! Chaque fois que vous arrêtez une séance, assurez vous que la personne a tout dit et qu’elle semble mieux qu’au départ.

Cette technique permet d’obtenir des résultats non négligeables et parfois miraculeux. Soyez sûr que la personne soit d’accord pour faire cette séance avec vous, il ne faut pas qu’elle se sente forcée sinon ça ne marchera pas. Quelquefois, ça ne marche pas car la personne n’est pas disposée à communiquer à ce sujet pour des tas de raisons. Si la personne a confiance en vous, c’est un atout. Parfois, c’est mieux que vous soyez un étranger plutôt que quelqu’un qu’elle connait.

Sachez que ce qui gêne une personne, ce sont ses considérations. Si vous l’aidez à changer ses considérations alors vous aurez fait un grand pas. Comment changer les considérations ? en regardant la vérité d’une situation (la vérité du point de vue de la personne, pas la vérité de quelqu’un d’autre). Il existe différentes techniques pour cela : celle dont on parle ici en est une.

Avant la séance, vous devez informer la personne, en quelques mots, de ce que vous allez faire avec elle. De plus, vous devez lui dire que tout ce qu’elle dira restera confidentiel entre elle et vous.

Au cas où la personne ne veut pas vous parler, c’est qu’elle a des considérations à ce sujet. Si vous êtes suffisamment fin pour lui faire changer ses considérations sur cet état de fait en trouvant les questions correctes à poser, alors vous pourrez la mettre en séance et travailler sur ce qui est prévu. Ne jamais poser de questions qui commencent par « pourquoi ». Utiliser plutôt des « Que, qui, comment, quand, depuis quand, combien de temps…? ».

Considérations et croyances sont des sinonymes. Qu’est ce qui fait qu’une personne soit heureuse ou triste ? Juste ses considérations. Elle est triste parcequ’elle considère qu’elle est triste. Quand la personne voit sa tristesse, quand elle perçoit la considération qui est derrière, cela peut cesser d’un coup sauf si cela lui sert,,, pour avoir raison et donner tort aux autres.

Vous désirez aider ? vous pouvez vous servir de cette technique. D’autres façons de faire seront exposées et vous pourrez étudier et choisir ce qui s’adaptera le mieux au cas que vous aurez à traiter.

Résumé.

Prenons le cas d’un mal de bras. (ça marche très bien aussi pour les chagrins, les peines, les peurs)

Faire parler brièvement la personne de son mal de bras.

Demandez lui comment elle appellerait ce mal de bras.

Dites lui que vous allez compter jusqu’à « 10 » et que vous voulez qu’elle ferme les yeux à ce moment là.

O. Demandez lui si elle est bien installée… réponse

1. Demandez « au sujet du nom donné », quand cela a-t-il commencé ? … réponse

2. Ensuite, demandez lui d’aller à ce moment là et de vous dire quand elle y est… réponse

3. Demandez de raconter ce qui s’est passé… réponse

Aidez là à poursuivre.

Quand elle semble avoir fini,

4. demandez « Y a t-il un début antérieur à cet incident ? … réponse

4.A. Si début antérieur, aller à ce moment là et dire quand elle y est,,, puis reprendre au « 3. »

4.B. Si pas de début antérieur, demandez de retourner au début de l’incident et de vous dire quand elle y est… réponse

puis reprendre au « 3. » comme si c’était la première fois que vous le demandiez.

Faire « 3. » puis « 4. » plusieurs fois (ça peut être une, deux ou plusieurs fois) : la personne doit changer dans ses émotions à chaque nouvelle narration.

Vous arrêtez quand la personne fait une prise de conscience, sort une considération qui la fait changer en mieux quand vous regardez son visage ou son attitude physique. Si vous la voyez plutôt bien mais qu’elle semble encore accrochée dans l’incident, demandez lui si elle pense à quelque chose si elle n’a pas sorti la considération à haute voix. N’arrêtez pas d’un coup, laissez lui le temps d’intégrer ce qui se passe et finissez en lui demandant d’ouvrir les yeux à « 10 » sauf si elle l’a déjà fait.